Créée au XVIIIe siècle, elle eut différents propriétaires. L’un d’eux, M. Désiré HORNEZ, propriétaire au milieu du XIXe siècle, est enterré à Bourlon. Sur sa tombe, on peut lire l’épitaphe suivante : « Créateur de l’industrie de la tuile mécanique à Bourlon – Promoteur du chemin de fer de Marquion à Bourlon ». 

La tuilerie s’étendait sur plus de 3 hectares et fabriquait des tuiles, des briques, des carrelages, des buses…
 
Certains bâtiments de Bourlon sont encore couverts par des tuiles marquées « Bourlon – Pas-de-Calais ». 

L’usine, pour sa fabrication, avait un besoin en eau énorme. Elle possédait donc son propre château d’eau. 

Très endommagée pendant la guerre, l’usine sera rachetée en 1919, mais les dégâts sont trop importants pour permettre sa remise en route. (Le château d’eau est l’un des très rares bâtiments à avoir survécu aux combats de 1917) Elle changera à nouveau de propriétaire en 1922, 1930, 1966. 

Au cours de ces différents changements de mains, les bâtiments et le terrain seront morcelés.  
Ne subsistent, aujourd’hui, de la Tuilerie Mécanique de Bourlon qu’une maison et le château d’eau. 

Durant la seconde guerre mondiale, le château d’eau servit à alimenter le village en eau potable. 
A noter, aussi, le matériau utilisé pour sa construction : la brique. Ceci fait de lui une exception dans le Pas de Calais.